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La fuite d’Ellside

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John Maus

Comme une prière qui transforme la synth-pop en art sacré…

John Maus est un musicien véritablement énigmatique. S'inscrivant globalement dans le courant synth-pop, il est parvenu à transformer un minimalisme glacial en moments de grâce authentique au fil de sa carrière, débutée en 2006.

Sa musique est souvent décrite comme rétrofuturiste grâce à l'utilisation de boîtes à rythmes et de sonorités de synthétiseurs typiques des années 80, mais ses morceaux possèdent également une qualité cinématographique, l'émotion étant suscitée par des lignes de basse entraînantes, des arpèges planants et, bien sûr, sa voix envoûtante de baryton.

Ce soir, au Trix, à Anvers, le musicien et compositeur américain vient présenter en ‘live’ son œuvre la plus puissante à ce jour : “Later Than You Think”. Publié sur le label Young (FKA twigs, The xx, Sampha), l'album explore les thèmes de la justice, de la confession, de la renaissance, de la transformation et du combat spirituel, un espace liminal où la musique alternative rencontre l'art-pop, l'émotion brute et la profondeur intellectuelle.

Dans la pénombre bleutée du Trix, John Maus apparaît comme un spectre venu d’un futur antérieur. Pas de salutation, pas de sourire. Un ordinateur portable, un second appareil, un micro. Rien d’autre. Les miroirs qui, à Londres, fracturaient son image en mille reflets sont absents ici. Seule la lumière crue, chirurgicale, découpe la silhouette d’un homme déjà trempé – non par la chaleur, mais par l’effort d’un rituel qui tient plus de l’exorcisme que du concert.

Dès les premières mesures, “My Whole World’s Coming Apart” et “Because We Built It” s’élèvent comme des psaumes post-modernistes. Sa voix, saturée de réverb, gronde tel un sermon dans une cathédrale désaffectée. Il ne chante pas : il conjure. Jambes rivées au sol, il se plie en révérences frénétiques – comme un headbang – puis bondit, hurle, se frappe la poitrine. Entre deux morceaux, un rapide clic sur le laptop, et la transe reprend.

Pop star et philosophe, John Maus transforme le minimalisme en spirituaité. Son doctorat en sciences politiques (Hawaï) et sa formation en musique expérimentale (CalArts) ne sont pas des ornements : ils irriguent chaque note. La synth-pop devient un art sacré. Les basses roulent comme des orgues, les arpèges planent comme des vitraux sonores, et sa voix hantée, scelle le pacte.

La setlist oscille entre les classiques (“…And the Rain”, repris en chœur) et les nouveaux hymnes. Les nappes de synthé, presque secondaires, servent de toile à une performance corporelle qui défie la gravité. Maus pose le micro, entame une chorégraphie de boxe – uppercuts dans le vide, esquives rageuses. Le public, d’abord figé, hurle avec lui. “Time to Die", "Keep Pushing On", "Bennington” : le tempo s’emballe. L’artiste scande ‘against the law’, comme un mantra insurrectionnel, pendant “Cop Killer”. Puis, il exécute des pompes, suivies de “burpees” Vingt, trente. Une véritable performance.

“Pets” clôt le set principal dans une explosion de lumières stroboscopiques. Il quitte la scène sans un mot. La musique continue, fantomatique. Les cris fusent. Il revient. “Adorabo” s’élève, comme un chant grégorien, suivi de “Believer”, qui marque la déflagration finale. Pas un ‘au revoir’. Juste les mains levées, lentement, vers chaque coin de la salle. Remerciements muets. Rideau.

John Maus n’a pas besoin de parler. Son corps, sa sueur, sa vibration, ses cris forment son lexique. Comme une urgence. Comme une prière.

En ouverture, Maximilian Tanner, ex-BlackWaters, a déployé une synth-pop onirique, plus douce, plus vaporeuse. Originaire d’Essex, il vient d'entamer une carrière solo qui séduit déjà l'Albion et l’Europe. Une belle découverte ! (Page artistes ).

Pour en savoir plus sur John Maus, écoutez l'interview réalisée dans l'émission de radio WAVES, au cours de laquelle John a abordé des sujets aussi variés que la musicologie, la philosophie, la psychanalyse, la composition assistée par ordinateur, l'influence de la musique médiévale sur la new wave, etc. Le podcast est disponible ici ou alors plongez sur la page ‘Artistes’ qui lui est réservée en cliquant sur son nom en vert, dans le cadre ‘Informations complémentaires’, ci-dessous.

(Merci à Alice Blake et à Stéphanie G. - Photo par Alice Blake)

Setlist :

My Whole World's Coming Apart
Because We Built It
No Title (Molly)
Decide Decide
...And the Rain
Came & Got
Rights for Gays
The Combine
Streetlight
Time to Die
Do Your Best
Disappears
Keep Pushing On
Bennington
I Hate Antichrist
Just Wait Til Next Year
Cop Killer
Pick It Up
Pets

Rappel :
Adorabo
Believer

(Organisation : Trix)

 

Golden Hours

Golden Hours au-delà des fils

Écrit par

Le groupe Golden Hours, basé entre Berlin et Bruxelles et composé de musiciens issus de formations culte (Gang Of Four, The Brian Jonestown Massacre, Tricky, The Fuzztones…), annonce la sortie de son deuxième album, « Beyond Wires », prévue pour le 16 janvier 2026 sur Fuzz Club. En avant-goût, le single « The Letter » et sa ‘lyric vidéo’ est déjà disponible ici.

Enregistré entre Berlin et un manoir bruxellois, l’opus annonce une avalanche post-punk puissante, mêlant guitares saturées, rythmiques serrées et ambiances électriques. Les deux chanteurs principaux, Hákon et Wim, se partagent les titres, offrant une diversité de thèmes et une identité sonore affirmée. Golden Hours confirme ainsi sa place sur la scène alternative européenne en gravant un disque intense, personnel et expérimental.

Ulrika Spacek

L’EXPO d’Ulrika Spacek

Écrit par

Le groupe britannique Ulrika Spacek sortira son quatrième opus, « EXPO », ce 6 février 2026 chez Full Time Hobby. Pour marquer cette nouvelle étape, il partage le single « Build A Box Then Break It », accompagné d’une vidéo à découvrir ici.

Ce titre, véritable déclaration d’intention, explore les frontières entre art-rock analogique et électronique, tout en abordant le thème de la réalité fragmentée à l’ère des écrans. Tout au long de « EXPO », Ulrika Spacek propose une réflexion collective et musicale sur la tension entre chaleur humaine et isolement numérique, confirmant leur place centrale dans la scène expérimentale.

Helicon & Dj Al Over

Une collaboration entre Helicon et le Dj Al Over…

Le groupe de rock psychédélique Helicon, originaire de Glasgow, et le producteur et DJ Al Lover, basé à Los Angeles, sortiront un nouvel elpee ce 13 février 2025, chez Fuzz Club. Issu de cette collaboration audacieuse, cet opus s’intitule « Arise ».
En attendant il a partagé le single, également disponible en vidéo, du titre maître. Et il est à voir et écouter .

‘« Arise’ s'oppose à une culture de l'individualisme à la merci d'escrocs opportunistes’, explique John-Paul Hughes, leader d'Helicon, ‘en rappelant que l'empathie, la compassion et l'authenticité restent des choix possibles’. Reflétant cette tension, Helicon et Al Lover livrent un son maximaliste et exaltant, imprimé sur un rythme hypnotique et ample, fusionnant le psychédélisme caractéristique d'Helicon avec l'électronique transcendant les genres d'Al Lover. Le résultat constitue un appel viscéral à se réveiller pour s'élever au-dessus des conneries et retrouver un sens à la folie.

Produit par Tony Doogan (Mogwai, The Jesus & Mary Chain) au Castle Of Doom Studios à Glasgow, « Arise » est un album dense, hypnotique et au rythme endiablé, qui superpose des breaks trip-hop, des basses profondes et des textures dub. Après avoir échangé plus de 20 démos et finalement réduit le nombre de morceaux, le groupe Helicon (composé de neuf membres au moment de la rédaction de cet article, avec Chris Geddes de Belle & Sebastian au piano sur « Goodbye Cool World ») s’est rendu au Castle Of Doom pour poser les bases, prêts à accueillir Lover qui allait les rejoindre pour exercer sa magie sur la boîte à rythmes, le synthétiseur et les échantillonneurs.

‘Pour moi, le psychédélisme consiste à briser les barrières et à voir où cela peut mener’, explique John-Paul. ‘Travailler avec Al Lover nous a permis de transformer notre son en quelque chose de nouveau et de prouver qu'il peut encore évoluer, surprendre et avoir un sens dans un monde conformiste où tout commence à se ressembler’. Al Lover ajoute : ‘C'est tellement agréable que la musique soit le vecteur de la connexion humaine. C'est un thème récurrent dans toutes les entreprises créatives que j'ai menées. J'espère que cette connectivité atteindra les auditeurs à travers la musique en les aidant à se sentir participants actifs et non pas seulement observateurs passifs’.

PVA

Plus jamais comme ça, décrète PVA…

Le mystérieux trio londonien PVA sortira son second elpee, « No More Like This », ce 23 novembre 2025. En attendant, il a partagé son premier single et clip vidéo, « Boyface ». Sombre, sensuel et chargé d'une énergie fébrile, ce morceau est une déclaration d'intention : un hymne club fracturé qui mêle intimité et euphorie, donnant le ton d'un album qui propulse PVA dans un territoire audacieux et imprévisible.

Grâce à ce long playing, PVA entre dans une nouvelle ère ambitieuse. Alors que leur premier opus, « Blush », était marqué par un chaos électro frénétique, son deuxième LP est intime, expérimental, sensoriel et chargé d'émotion. Il album privilégie la texture, la sensualité et la profondeur mythique. Il se situe à la croisée des chemins du R&B, de la musique électro d’ambiance, du trip-hop et des sons sombres proches de la musique club.

Le premier single « Boyface » introduit ce changement avec une clarté saisissante. Construit à partir d'échantillons déformés, de rythmes live tactiles et de voix qui oscillent entre murmures fragiles et déclarations urgentes, il incarne le thème central de l'album, à savoir la musique comme quelque chose de physique, d'obsessionnel et de vécu.

Le clip de « Boyface » est à voir et écouter ici

 

 

Fragile

Le tout grand sourire de Fragile

Écrit par

Deux ans après un premier Ep et plus de 70 concerts (Inouïs du Printemps de Bourges, Festival Chorus, Lévitation France, Black Bass Festival…), Fragile sort son premier album, « Big Big Smile », ce 7/11/2025.

Il comprend 10 titres portés par une énergie neuve et lumineuse, sans renier la tension du groupe angevin. On pense à Touché Amoré sur « Santander », à Basement sur « For Later », à Militarie Gun sur « Tiny Ghosts and Disco Lights ». Le répertoire s’élargit encore pour « A Reason Why », entre la nostalgie des Strokes et l’urgence de Fontaines D.C.

La participation d’Adé apporte un contrepoint subtil à la voix de Baptiste sur « Celebrate » et « Wide Awake », qui clôt l’album avec douceur et mélodie. Enregistré à Angers par Camille Belin (Daria) et masterisé par Jay Maas (Defeater, Title Fight), « Big Big Smile » affirme une production aboutie et un propos fort : un appel à la résilience, traversé de doutes, reflet de la psyché du groupe. Fragile revendique enfin des influences plurielles, entre la lumière inquiète d’Edward Hopper, la poésie de Leonard Cohen et l’humanité brute de Ken Loach.

La vidéo du premier single, « Celebrate », est disponible  

En concert pour 3 dates en Belgique :

20 novembre 2025 - The Pit’s, Courtrai

21 novembre 2025 - Witloof Bar, Bruxelles

22 novembre 2025 - L’Entrepôt, Arlon

Geologist

Les clopes légères de Geologist

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Le musicien Brian Weitz, connu sous le nom de scène Geologist et membre fondateur d’Animal Collective, sortira son tout premier album solo, « Can I Get a Pack of Camel Lights ? », le 30 janvier 2026. Cet opus, véritable mosaïque de sons avant-gardistes, kraut, post-punk et minimalistes, s’inspire de ses expériences musicales et personnelles.

Le single phare, « Tonic », occupe une place centrale dans ce projet. Il rend hommage à un concert marquant auquel Brian a assisté au club new-yorkais Tonic, où Keiji Haino a livré une performance envoûtante à la vielle à roue. Ce morceau, accompagné d’une vidéo réalisée par Molten Synapse, se distingue par ses lignes de vielle à roue saturées, ses synthés analogiques puissants, la basse de Dave Portner et la batterie d’Alianna Kalaba, créant un mélange unique d’énergies post-post-punk.

L’elpee, enregistré à Asheville, qui a reçu la participation de nombreux musiciens, reflète la quête de Geologist pour repousser les frontières du drone et de l’électro-acoustique, tout en mettant en lumière le single « Tonic » et son univers visuel captivant.

« Tonic » est à voir et écouter

The Freaky Buds

La fumée venait de l’Ouest

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Le groupe The Freaky Buds a gravé, ce 17 octobre 2025, "Western Smoke", un album de blues vibrant et authentique, enregistré et produit par Kid Andersen au légendaire Greaseland Studio. Puisant dans les racines du blues, de R.L. Burnside à The Red Devils, tout en affirmant une modernité assumée, ce disque est le fruit d’un road trip fondateur en Californie, qui a insufflé cohésion et liberté à chaque morceau.

Les chansons, à la fois intimes et universelles, abordent des thèmes forts : l’injustice, la quête de liberté ("Strugglin’ & Shufflin’"), l’angoisse contemporaine ("The Freeloader"), l’addiction et la solitude ("Devil’s Night"), ou encore la perte amoureuse ("I’ve Lost My Crown"). La production de Kid Andersen, précise et chaleureuse, met en valeur des atmosphères contrastées, du blues rugueux à la confession lumineuse, avec notamment un solo de guitare incandescent sur "Guilty".

Sur ce deuxième album, The Freaky Buds confirme sa capacité à transformer la vulnérabilité en force et à faire résonner un blues intemporel, nourri par l’énergie d’un voyage collectif et une intensité nouvelle.

Melody’s Echo Chamber

Le monde sans nuages de Melody’s Echo Chamber

Écrit par

Melody’s Echo Chamber dévoile « Eyes Closed », extrait de son quatrième album « Unclouded », prévu le 5 décembre chez Domino. Ce morceau, porté par le batteur britannique Malcolm Catto, mélange psychédélisme, soul et krautrock, et reflète l’approche artistique et avant-gardiste de Melody. L’opus inclut aussi les singles délicats « In The Stars » et « Daisy », qui baignent dans le psych-pop. Melody explique que sa musique explore la frontière entre réalisme et fable, et que son expérience de vie lui permet d’apprécier davantage le présent. « Unclouded » a bénéficié du concours de nombreux collaborateurs et célèbre l’instant présent, inspiré par l’énergie positive de la tournée de retour de Melody en 2022 et son amour renouvelé pour la vie.

« Eyes closed » est en écoute ici

 

Les Hommes Crabes

Les Hommes Crabes explorent une nouvelle galaxie…

Écrit par

“Galak 51” marque le premier album du trio nantais Les Hommes Crabes, après deux EPs. Formé en 2020, le groupe réunit trois amis de longue date issus d’univers musicaux variés (rock, métal, jazz, indie, électro), unis par leur passion commune pour la musique et la culture alternative. Leur son, énergique et percussif, puise dans le rock indie des années 90, avec des influences telles qu’Incubus, Red Hot Chili Peppers ou Pearl Jam.

L’opus plonge l’auditeur dans l’univers décalé de “Galak 51”, une planète où l’excès règne en maître, abordant des thèmes allant de l’aliénation humaine à l’urgence écologique, en passant par la quête de liberté et des sujets plus légers comme le skate. Enregistré en live sur bandes analogiques, “Galak 51” propose un rock groovy, authentique et sans concession, reflet de l’alchimie unique du groupe sur scène comme en studio.

Plus d’infos sur leur page ‘Artistes’

Depeche Mode

Depeche Mode, Memento Mori, Mexico City

Columbia Records et Sony Music Vision annoncent deux sorties physiques historiques de DEPECHE MODE: M.  Il s’agit des coffrets CD/DVD et CD/Blu-ray du long métrage DEPECHE MODE: M et des pressages CD et vinyle de l'album live MEMENTO MORI: MEXICO CITY. Les deux titres sortiront le 5 décembre 2025.

La sortie physique de DEPECHE MODE: M comprend en fait 2 DVD ou Blu-ray et 2 CD retraçant les trois concerts à guichets fermés du groupe au légendaire stade Foro Sol de Mexico lors de leur tournée mondiale Memento Mori en 2023.

Le disque 1 du coffret s’intitule DEPECHE MODE: M, lequel s’apparente à un voyage cinématographique au cœur de la relation entre la culture mexicaine et la mort, encadré par les performances live de Depeche Mode lors de leur tournée Memento Mori. Conçu et réalisé par le cinéaste mexicain Fernando Frías, le film mêle des images de concerts à des intermèdes interprétatifs et des archives. Ainsi, DEPECHE MODE: M célèbre l'influence mondiale du groupe tout en explorant le lien profond qui existe entre la musique, la mortalité et la tradition mexicaine.

Quant au disque 2, il s’agit de MEMENTO MORI: MEXICO CITY, un film-concert intégral également réalisé par Fernando Frías lors des concerts donnés à Mexico en 2023, où Depeche Mode a joué devant plus de 200 000 fans.

Enfin, chaque coffret comprend l'album live 2CD MEMENTO MORI: MEXICO CITY, qui contient plus de 2 heures de musique issue de ces concerts, ainsi que quatre titres bonus inédits issus des sessions de l'album Memento Mori.

Lors de la tournée Memento Mori de Depeche Mode, Dave Gahan, Martin Gore et leurs acolytes ont joué devant plus de 3 millions de fans lors de 112 concerts à travers le monde. Rolling Stone l'a qualifiée de ‘magnifique célébration de la vie et de la musique’. La tournée a suivi le 15e album studio de Depeche Mode, « Memento Mori », paru en 2023. Source d'inspiration indélébile pour les fans, les critiques et les artistes, Depeche Mode continue d'aller de l'avant, l'album et la tournée Memento Mori représentant le dernier chapitre d'un héritage sans égal et toujours vivant.

Pour écouter « In the End », le premier single extrait des « Memento Mori Sessions », c’est ici

 

 

Hatchie

De la réglisse pour Hatchie.

Écrit par

Hatchie, projet musical de l’Australienne Harriette Pilbeam, sortira son nouvel album « Liquorice », le 7 novembre via Secretly Canadian. Produit par Melina Duterte (Jay Som), l’opus explore les thèmes du désir, de l’obsession et de la découverte de soi à travers une pop rêveuse et brute. Inspirée par les romances tragiques, Pilbeam décrit « Liquorice » comme l’aboutissement de sa vision artistique. Le premier single, « Lose It Again », coécrit avec Jeremy McLennan, mêle vulnérabilité et sonorités Britpop, accompagné d’un clip nostalgique tourné en pleine nature. Après un retour en Australie, Hatchie a trouvé l’inspiration dans une vie simple et introspective, écrivant sans influences précises et acceptant ses limites comme des forces. L’elpee a été enregistré en compagnie de Stella Mozgawa à la batterie, mixé par Alex Farrar et masterisé par Greg Obis.

Le clip consacré à « Only one laughing » est ici

et celui à “Lose It Again”

 

 

Marie-Laure Béraud

Certains jours, Marie-Laure Béraud

Écrit par

Après plusieurs années de silence, Marie-Laure Béraud signe son grand retour. Elle a ainsi gravé un nouvel elpee intitulé « Certains Jours », un album lumineux et sans compromis. Elle s’y livre avec une sincérité brute, entre fantasmes et récits intimes, oscillant entre rêveries et brusques éclats de réalité.

Pour donner vie à ces chansons, elle s’est entourée de collaborateurs : Clément Nourry (guitares) imprime sa marque, à la fois désinvolte et ardente, évoquant Ry Cooder ou Mac DeMarco. Yannick Dupont insuffle une énergie singulière à la batterie, Ted Clark ancre l’ensemble par une basse élégante et inventive, tandis que Nicolas Michaux ajoute ses guitares, claviers et sa production subtile, à la fois précise et organique.

Entre tango poétique (« Et voilà »), confidences nocturnes aux accents d’Air et de Dani (« La nuit retient »), ou virage punk rock inattendu avec la relecture de son tube de 1986, « C’est pas le Pérou », Marie-Laure déjoue les attentes et multiplie les registres. On la retrouve aussi dans une version envoûtante de « Viens Simon », qui tangue entre la BO d’ « Arizona Dream » et les audaces de Grace Jones. Et lorsqu’elle se prélasse avec espièglerie sur « Encore le temps », c’est une artiste libre et joueuse qui apparaît, capable de toucher sans détour.

Marie-Laure Béraud livre un disque riche, traversé d’élans contrastés, qui rappelle que son art reste singulier, vibrant et profondément humain.

Le single « Les femmes de l'ombre » est en écoute 

 

 

Monde UFO

Un nouvel Ep pour Monde UFO

Écrit par

Monde UFO sortira l’Ep « Flamingo Tower, Nobody Cares » ce 21 novembre, précédé du single « Nobody Cares », (à écouter ici). 

 Le groupe entamera une tournée européenne en tête d’affiche dès décembre, accordant des dates à Paris, Bruxelles, en Allemagne, en Italie et en Suisse.

L’Ep revisite l’univers du troisième album « Flamingo Tower » avec une approche encore plus expérimentale : deux versions du titre « Nobody Cares », des morceaux comme « Low Hill » (pop indie 80s) et « Unicorn Tattoo (Samba 10) » en collaboration avec le rappeur new-yorkais Tone Tank, ainsi que quatre interludes façon collage sonore.

La vidéo de « Unicorn Tattoo ft. TONE TANK » est à découvrir

L’EP est décrit comme un voyage musical étrange et envoûtant, mêlant pop baroque, free-jazz, psyché lo-fi et expérimentations, dans une ambiance mystérieuse et cinématographique.

Julinko

Les nébuleuses de Julinko

Écrit par

L’album « Naebula » de Julinko (Giulia Parin Zecchin) se distingue dans la musique dévotionnelle par son atmosphère éthérée et rituelle, mêlant doom hallucinatoire, néo-folk synthétique et art-rock fantomatique. Julinko, figure discrète de la scène expérimentale italienne, y révèle la puissance et la polyvalence de sa voix, capable d’exprimer aussi bien la ferveur brute que la délicatesse. Les morceaux explorent des structures originales, alliant minimalisme européen, drones, répétitions et influences folk, tout en intégrant des textures denses issues du métal outsider et d’un univers lynchien. Entièrement écrit et interprété par Julinko, « Naebula » propose une expérience musicale intense, propice à l’obsession, au désir et à la contemplation, dans la lignée d’artistes comme Meredith Monk, Diamanda Galás et Jarboe.

La sortie de l’elpee est prévue pour le 23 janvier2026. En attendant, elle a partagé le single « Cloudmachine » sous forme de clip, et il est disponible ici

 

 

DITZ

Un single de 9’ pour DITZ !

Après la sortie de l'album « Never Exhale » au début de l'année, DITZ vient de sortir un nouveau single épique de neuf minutes, « Don Enzo Magic Carpet Salesman ». Neuf minutes de noise rock en trois parties. Ce titre marque une nouvelle orientation audacieuse pour le groupe. Sauvage, hypnotique et imprévisible, il capture toute l'énergie de leurs concerts et est accompagné d'un titre supplémentaire, « Kalimba Song ».

Les deux morceaux seront également disponibles en édition limitée sur un vinyle 12 pouces, le 28 novembre, via City Slang Records.

Le chanteur C.A. Francis commente le nouveau single : ‘Don Enzo a commencé comme une démo réalisée par Jack Looker après notre tournée au début de l'année. Au départ, il s'agissait d'un court morceau, mais après que j'ai ajouté les paroles et que je le lui ai renvoyé, il m'a renvoyé une version plus longue de cinq minutes, créant ainsi une structure en trois parties. La chanson reflète ma frustration vis-à-vis de l'art généré par l'IA : la première partie réagit à cette question, la deuxième est écrite du point de vue de l'IA, et la dernière partie représente le dernier soupir de l'art véritable avant d'être submergé par la production artificielle.’

Francis ajoute à propos de la face B : ‘Kalimba Song est né d'une session d'écriture post-gueule de bois au studio 17b de Brighton, en compagnie de Jack et Sam Evans. Le morceau est né de la superposition de sons aléatoires tout en écoutant Portishead et Massive Attack, avec un échantillon de Kalimba issu d'une minute d'improvisation spontanée’.

Depuis leur formation en 2015 après une révélation lors d'un concert à Metz, DITZ a tourné sans relâche, écrivant des chansons sur la route et les affinant en live avant de les enregistrer.

Pour écouter le single « Don Enzo Magic Carpet Salesman », c’est ici

 

Hellfest 2026 : l’affiche !

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L'attente est enfin terminée. Le Hellfest Open Air Festival a levé le voile sur la programmation complète de son édition 2026 qui s'annonce déjà comme un moment mémorable.

Du 18 au 21 juin 2026, plus de 180 groupes vont faire trembler la terre de Clisson, sous la bannière de cette nouvelle édition baptisée ‘Tales From The Pit’».

On y retrouve parmi les têtes d’affiches : Bring me the Horizon, Iron Maiden, A Perfect Circle, Limp Bizkit, The Offspring ou encore Volbeat.

Mais l’affiche ne se limite pas aux seuls headliners des mainstages. De véritables pépites se cachent dans la programmation des autres scènes.

  • Jeudi 18/06 : Igorrr sera le headliner de l’Altar, tandis que la Valley sera officiée par Kadavar. Notons aussi la présence de Elder.
  • Vendredi 19/06 : La Warzone accueillera The Dillinger Escape Plan. Mastodon présidera sur la Valley aux côtés de Primitive Man et Rezn. L’Altar quant à elle sera menée par Blood Incantation.
  • Samedi 20/06 : La Valley verra se succéder Cult of Luna, Amenra, Psychonaut, Fange et Bruit pour une journée qui s’annonce déjà comme l’une des plus intéressantes de cette édition. On notera cependant un possible conflit horaire avec le set de A Perfect Circle sur la mainstage 1.
  • Dimanche 21/06 : Napalm Death et Drain nous promettent déjà des sets impressionnants aux côtés de Wolves in the Throne Room notamment.

Retrouvez le line-up complet sur le site du Hellfest : https://hellfest.fr/lineup

Le compte à rebours est lancé. Rendez-vous du 18 au 21 juin prochain pour un nouveau séjour en enfer !

 

 

Harlem Gospel Choir

Une rencontre entre la magie de la soul Motown et la ferveur du gospel

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Le Harlem Gospel Choir se produisait ce mardi 11 novembre, au Cirque Royal, devant une salle comble, dans le cadre de sa tournée ‘Magic Of Motown’. Fondée en 1986 à Harlem, la chorale s’est imposée comme une référence du gospel moderne, mêlant à son répertoire traditionnel des influences jazz et blues. Sur scène, les neuf chanteurs et chanteuses rendent hommage aux grandes figures de la Motown tout en perpétuant l’énergie et la ferveur qui caractérisent leurs prestations, reconnues à l’international. Le collectif, habitué des collaborations prestigieuses et des scènes du monde entier, continue de faire vivre l’esprit du gospel auprès d’un large public.

Le décor reste minimaliste : une tenture en toile de fond, un claviériste à gauche, un batteur-percussionniste à droite, protégé par un paravent en plexiglas. Neuf pieds de micro attendent les chanteurs et chanteuses, sept femmes et deux hommes. Chacun interprète un morceau en solo, en duo ou soutenu par le chœur. Le programme se compose exclusivement de reprises des grands noms de la Motown.

Le Harlem Gospel Choir ouvre le concert par des standards de la Motown et des classiques du gospel. Les voix se mêlent, a cappella, les harmonies sont précises, les crescendos marquent l’émotion. La tradition gospel s’exprime dans la ferveur et la maîtrise vocale du groupe. Le batteur et le claviériste lancent le rythme. La première chanson, « Stop in the Name of Love » des Supremes, est portée par Dermel, dont la voix navigue aisément entre les graves et les aigus. Elle porte une robe noire traversée d’une ligne orange et une collerette jaune à motifs tribaux. À la fin du morceau, le reste du groupe la rejoint et le titre se termine en gospel.

Tous arborent la même tenue, les deux chanteurs est vêtu d’un pantalon à bande orange. Le concert se poursuit par « Ain’t No Mountain High Enough », enrichi d’accents jazz et blues, puis « I’ve Been Looking for You » et « Superstition » de Stevie Wonder. Le clavier s’anime, la chorale donne de la voix, tout en respectant l’esprit de l’original. L’ambiance dans la salle est chaleureuse, le public réagit, applaudit, sourit. Le Cirque Royal, grâce à son architecture, offre à la fois intimité et ampleur. Les musiciens et choristes partagent leur énergie. Entre les morceaux, le chef de chœur rappelle le message de paix, d’amour et d’espérance du gospel.

La première partie s’achève sur « Do You Know Him », « Baby Love », « Total Praise » et « What’s Going On » de Marvin Gaye. Une pause de trente minutes permet aux artistes de souffler.

La seconde se signale par le retour de la chorale et des musiciens, les collerettes changées. Les chants gospel et de Noël s’enchaînent, « Celebrate » de Kool & The Gang, puis « Can’t You Feel It » des Jacksons. Certains choristes s’expriment en solo ou en petits groupes, l’émotion s’intensifie. Des improvisations de piano et de percussions ponctuent les morceaux, apportant une touche jazz/blues. Les solistes partagent leur foi, leur joie, leur gratitude. Le chœur invite le public à participer, à frapper des mains, à fredonner, à se lever. Le concert se termine sur un morceau entraînant, peut-être un « Hallelujah » revisité ou une reprise soul, qui laisse la salle sur une note euphorique.

Ce concert a proposé une immersion dans l’histoire de la soul Motown, tout en préservant l’esprit du gospel. L’expérience reste marquante, entre beauté vocale, émotion et célébration musicale.

Setlist :

Première partie : « Stop In The Name Of Love », « Ain ’T No Mountain Nigh Enough », « I ’Ve Been Looking For You », « Superstition », « Do You Know Him «, « Baby Love », « Total Praise », « What’S Going On ».

Deuxième partie : « Amazing Grace », « Higher Ground », « O Come All Ye Faithful », « Jingle Bell Rock », « We Wish You A Merry Christmas », « Happy Day », « Celebrate », « Can’T You Feel It »

Rappel : « Some Day We’Ll Be Together ».

(Organisation : Greenhouse Talent)     

Shame

Convaincant, mais brut de décoffrage…

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Dans la grande salle loin d’être pleine (entre 600 et 700 spectateurs), mais réunissant des véritables amoureux de la musique post punk, l’Aéronef de Lille accueillait la formation londonienne Shame, ce vendredi 7 novembre 2025. Entre énergie brute, communion électrique et nouveaux titres incisifs, le groupe londonien va démontrer qu’il reste bien l’un des plus captivants de la scène britannique.

En septembre dernier, le quintet a gravé son quatrième elpee studio, « Cutthroat ». Produit par John Congleton, il marque un retour à un son plus brut et puissant, proche du premier opus, « Songs of Praise », tout en intégrant des influences new wave et des sonorités plus sombres.

Shame débarque sur les planches, et dès les premières notes d’« Axis of Evil », la frénésie hante déjà les musicos. Les morceaux s’enchaînent sans temps mort : « Nothing Better », « Cowards Around » où un circle pit s’organise à la demande de Charlie Steen, le frontman charismatique. Torse-nu sur veste sans manches, lunettes fumées et col romain, Steen harangue la foule, grimpe sur les retours de scène, et n’hésite pas à bander ses muscles, après avoir enlevé sa veste, quand il ne prend pas son pied de micro pour cibler la foule, tout en chantant. Régulièrement, à la fin des chansons, Steen remercie le public en français.

Le bassiste Josh Finerty bondit et court sur toute la largeur du podium ; il accomplit même des cumulets, avec son instrument ! Tandis que les guitares de Sean Coyle-Smith et Eddie Green déchirent littéralement la solution sonore. Charlie Forbes martèle ses futs. Et après quelques morceaux, il est aussi torse-nu. Le public chante en chœur sur « Fingers of Steel » et « Spartak », pogote et s’arrose de bières, fidèle à la tradition punk.

Les nouveaux titres du dernier album « Cutthroat » côtoient les classiques comme « Concrete » et « Tasteless ». Steen, parfois arrogant, toujours magnétique, alterne entre gimmicks parlés et refrains fédérateurs. Il interprète la majorité de « Lampião », en portugais, tandis que les sixcordes crépitent de funk blanc sur « Born in Luton ».

Moment fort : avant « One Rizla », Steen entoure son pied de micro d’un keffieh et clame ‘free, free, Palestine’, sous les applaudissements. Pas étonnant qu’un drapeau palestinien soit accroché à un haut-parleur, depuis le début du set, symbole d’un engagement qui dépasse la musique.

Le bouquet final explose lors de « Cutthroat ». Steen se laisse porter par la foule, le dernier refrain résonne comme un manifeste épicurien : ‘Ils aiment les garçons, et les filles, Ils aiment s'amuser avec tout le monde Et pourquoi pas ? Faites ce que vous voulez faire’. Pas de rappel, le groupe disparaît aussi vite qu’il est arrivé, laissant derrière lui un auditoire conquis.

En ‘live’, la musique se révèle plus aride, plus brute ; ce qui n’empêche pas la communion avec le public. Et si même dans une salle à moitié pleine, le set s’avère très convaincant, il faut reconnaître que ce type de concert aurait déclenché davantage de folie au club.

(Photos Ludovic Vandenweghe ici)

Setlist : Axis of Evil, Nothing Better, Cowards Around, Concrete, Tasteless, Fingers of Steel, Six Pack, To & Fro, Alphabet, After Party, Quiet Life, Spartak, Lampião, Born in Luton, Adderall, Water in the Well, Snow Day, One Rizla, Cutthroat

(Organisation : Aéronef, Lille)

 

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