OK Panda s’intéresse à la psychiatrie…

Après avoir publié un premier Ep intitulé "Perspectives", fin 2022, qui lui avait permis de fouler des salles comme le Cirque Royal, le Bota ou encore le Belvédère, le quintet bruxellois Ok Panda a sorti son second, "Chasing home", ce 20 février 2024. Dès la…

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Un Pycholove pour soigner Hoboken Division…

Issu de Nancy, Hoboken publiera son troisième long playing, « Psycholove », ce 14 février 2024. Cette formation est parvenue à teinté son garage/blues/rock râpeux, glacial, furieux et authentique de psychédélisme. En attendant, cette sortie, le groupe a…

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Shaka Ponk - 14/03/2024
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Chroniques

Fatoumata Diawara

London Ko

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Pour enregistrer son troisième elpee studio, Fatoumata Diawara a reçu le concours de Damon Albarn (Blur). Outre l’une ou l’autre partie vocale et ses synthés, il coproduit six plages de l’opus. Mais il n’est pas le seul invité à avoir collaboré aux sessions d’enregistrement. Ainsi, la chanteuse néo-soul Angie Stone pose sa voix rauque sur l’hymne à la famille « Somaw ». Mathieu Chedid (-M-) apporte également sa contribution et s’exprime notamment en spoken word’ sur « Massa den ». Le rappeur ghanéen Kwame Ametepee Tsikata, aka M.anifest, contribue à l’hommage à la fraternité sur « Mogokan ». La pop star nigériane Yemi Alade est de la partie sur « Tolun ». Le jazzman cubain Roberto Fonseca siège derrière le piano tout au long de « Blues ». Enfin, la chorale américaine Brooklyn Youth Chorus enveloppe « Sete » et « Moussoya de remarquables chœurs angéliques. Sans oublier les éclats de guitare wah wah de Fatoumata qu’elle dispense plus généreusement en seconde partie de l’album.

Pour Fatoumata, « London Ko » se traduit par ouverture d’esprit entre traditions mandingues (Bamako) et sonorités synthétiques contemporaines (Londres). Tout au long de cet opus, elle évoque la violence faite aux femmes (l’excision), leur émancipation, la crise de la jeunesse malienne, les conflits armés, les enfants soldats et tout ce qui ronge l’Afrique…

En mêlant afro, jazz, pop, électro, hip hop, funk, dub et reggae, la chanteuse, musicienne, danseuse et comédienne nous entraîne à travers une odyssée aux couleurs vibrantes et à la croisée des cultures…

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Lightning Dust

Nostalgia killer

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Situation paradoxale pour Lightning Dust, puisque malgré la séparation matrimoniale, le couple a décidé de continuer à bosser ensemble. Depuis la mi-2020, Amber Webber et Joshua Wells ont échangé des fichiers informatiques, pour finalement réaliser ce nouvel opus. Maintenant, effectivement, cette situation influe sur leurs compos qui reflètent la fin de leur aventure amoureuse. Les 12 plages de cet opus sont ainsi empreintes de mélancolie et de douleur, la voix confessionnelle et pourtant déchirante, parfois réduite à un murmure ou carrément angélique (« Fallen new », « Shadow of Verona »), d’Amber, accentuant cette impression. Encore que sur tout au long de « Rapids and rivers », elle emprunte les inflexions de Sinead O’Connor.

Régulièrement, Joshua vient densifier l’expression sonore de ses claviers (synthés, piano électrique, moog, etc.), de son drumming ou de sa guitare, quand il ne la rend pas plus atmosphérique. « Feel that » bénéficie du concours de deux collaborateurs, Meredith Bates au violon ainsi que Rob Butterfield, musicien de tournée, à la six cordes.            

Bien rock, « Only you » est également la piste la plus électrique. Une gratte toute en apesanteur plane tout au long de « 7 year war », une plage dont la montée en intensité semble inspirée de Patti Smith…

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Cucamaras

Buck Rogers Time (Ep)

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‘Buck Rogers Time’, c’est une expression urbaine indiquant qu’un détenu a écopé d’une peine de prison particulièrement longue. C’est aussi le titre du second Ep de Cucaramas, un quatuor issu de Nottingham. Enfin, pour votre info, sachez que Buck Rogers est également le titre d’un comic book créé en 1928, BD adaptée à partir de la fin des 70’s, en série TV...

Cucamaras pratique un post punk qui s’inscrit dans la nouvelle vague du rock britannique. Pensez à Fontaines DC, IDLES, The Murder Capital, Shame, Slave, TV Priest, Squid, Yard Act, Gilla Band et bien d’autres…

Cinq plages figurent sur « Buck Rogers Time ». Qui s’ouvre par le single « Porcelain ». Dansant il adopte un tempo réminiscent de Blur. Olly Bowley et Josh Hart se partagent le chant. L’un possède le timbre de crooner d’Alex Turner, l’autre les inflexions de Chris Bailey (NDR : pas le chanteur des Saints, décédé l’an dernier, mais de Do Nothing). Enlevé, « Greener lands » se distingue par ses sonorités de guitares grinçantes, gémissantes et stridulantes, ainsi que sa ligne de basse caoutchouteuse. Caractérisé par ses riffs de grattes spasmodiques, « Wimslow storm warning » adresse un clin d’œil au Clash.

Ballade mid tempo, l’autre single « Cotton wool », se signale par ses jolies montées de guitares, alors que le nerveux « Bleachers Yard » (référence à Yard Act ?) s’achève dans un savoureux bain d’électricité.

Et le tout est épicé de samplers et d’interventions aux claviers aussi judicieuses que bien senties…

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Girl and Girl

Divorce

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Etonnant, mais le line up de ce quintet réunit quatre jeunes et la tante du chanteur, Melissa James. Au cours des 80’s, elle se chargeait déjà de la batterie au sein du premier groupe de Sydney, The Epileptic Pigmeez. Elle n’était alors âgée que de 17 ans. Et derrière les fûts, elle assume. Son drumming enlevé, métronomique ou tribal contraste souvent avec l’expression sonore de nature pop/rock, tout en lui apportant de l’énergie et un feeling vintage… 

Première constatation, le timbre vocal de Kai James rappelle celui de Paul Smith (Maxïmo Park). Les guitares sont souvent carillonnantes, tintinnabulantes, limpides, parfois surf (« Strangers »).

« Divorce 1 », morceau qui ouvre le disque, s’autorise une petite expérimentation à mi-parcours. Kai croone sur la ballade mid tempo singulière « I see a man », sous une forme que ne renierait pas Wedding Present.

A l’écoute de « Divorce 2 », on a l’impression qu’une tribu amérindienne vient de déterrer la hache de guerre. Le martèlement des fûts imprimé par Aunty Liss y contribue largement. Enfin, « All I see » est littéralement déchiqueté par des guitares abrasives presque funkysantes. L’Ep ou l’album (on ne sait pas trop puisqu’il recèle 8 plages) s’achève par une version ‘edit’ de « Dance now ».

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Eosine

Coralline (Ep)

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L’an dernier, Eosine remportait le Concours Circuit, après avoir gravé un premier Ep baptisé « Obsidian », un mois plus tôt. Il nous propose son second Ep, « Coralline », un disque mixé par Mark Gardener, un des deux chanteurs/guitaristes du groupe de shoegaze britannique, Ride. Pas étonnant quand on écoute la musique du quatuor liégeois, dont l’expression sonore baigne au sein d’un univers sonore fort proche.

Découpé en quatre plages, cet Ep s’ouvre par « Seashells ». S’ébrouant dans une forme de dream pop, elle finit par libérer une belle intensité électrique. Qui vire à la noisy sur le single « Planet healing », un peu dans l’esprit de My Bloody Valentine. Une constante : la ligne de basse cotonneuse, les drums souples et le vocal limpide, éthéré d’Helena Lacroix. Sans oublier ces six cordes qui libèrent une électricité jouissive…

Si « Ciarán » emprunte le tempo d’une valse, « Digitaline », piste qui clôt cet Ep, met le pied sur l’accélérateur tout en s’enfonçant dans une forme de psychédélisme cosmique…

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SBT

Joan of all

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SBT, c’est le surnom de Sarabeth Tucek, un pseudo que lui ont attribué de nombreux musiciens avec lesquels elle a travaillé. Il s’agit, en outre, de l’ancienne collaboratrice de Bill Callahan, au sein de Smog. Elle avait ainsi participé aux sessions d’enregistrement de l’elpee « Supper », en 2003. Elle ne compte que trois albums solos à son actif, et le dernier, « Get well soon » date de 2011. Mais pour ce nouvel opus, elle s’est montrée très généreuse en proposant 15 titres en un peu plus de 70 minutes. Dont de nombreuses ballades, souvent mid tempo, très susceptibles de changer de rythme à mi-parcours. Deux valses aussi : « The living rool » et la ritournelle « Make up your mind ». Des accents empruntés au Floyd, encore. Au cœur du morceau. D’abord « Happiness » (« Echoes » ?), une plage qui s’ouvre et s’achève par de jolis et limpides enchaînements de cordes. Puis « Sheep », caractérisé par une ligne de basse mordante et un final complexe. Mais la piste la plus intéressante est incontestablement « 13th St # 1 ». Sur un tempo comparable à « Heroin » du Velvet Underground, Sarabeth nous livre un monologue à la Patti Smith…. Sans quoi on épinglera encore « Unmade\The dog ». D’abord indolent, il vibre au son des perçus profondes, un peu dans l’esprit de « Vienna » d’Ultravox, mais sans la moindre envolée, ni de violons, ni d’autres instruments…

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This Is The Kit

Careful of your keepers

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This Is The Kit, c’est le projet de Kate Stables, et pour enregistrer cet elpee, elle a reçu le concours de son fidèle groupe ; soit la bassiste/chanteuse Rozi Plain, le guitariste Neil Smith et le batteur Jamie Whitby-Coles. Mais également de Gruff Rhys (Super Furry Animals) à la mise en forme ainsi qu’aux backing vocaux, sur certains morceaux. C’est également lui qui a ramené des préposés aux cuivres (bugle, basson) pour enrichir l’expression sonore. Ce qui explique pourquoi les arrangements sont riches et sinueux, malgré une structure de base acoustique apparemment dépouillée. Mais au sein de laquelle viennent se greffer naturellement une instrumentation pop/rock. Le titre maître nous plonge ainsi dans un climat proche du « If I only could remember my name » de feu David Crosby. Et « More changes » adopte un ton carrément allègre. Kate balance un carrousel de 10 mots différents sur « Take you to sleep », une plage qui se distingue par une intervention de saxophone free jazz, et elle se mue en véritable moulin à paroles tout au long de « Doomed or more doomed ».

Fidèle à sa poésie folk, elle aborde des sujets contemporains, comme les relations sociales, les problèmes politiques et écologiques, laissant planer un sentiment pessimiste, tout en laissant poindre, quand même, une lueur d’espoir…

En concert

9/06/2023 – De Roma, Anvers

3/10/2023 – Aéronef, Lille

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Alexandr

Aloners to the world

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Après avoir gravé deux Eps (« You won’t get another chance » et « Surrender »), Alexandr nous propose son premier album, « Aloners to the world ». Influencée par les 80’s, la musique de ce trio franco-britannique baigne au sein d’une électro/pop rappelant tour à tour New Order, Naked Prey ou Tears For Fears. TFF, surtout pour le soin apporté aux harmonies vocales (voix et contre-voix). A l’instar de « Change » (?!?!?!) …

Si l’opus recèle l’un ou l’autre morceau plus faible, dans l’ensemble il tient la route. Et parmi les plages les plus intéressantes, on épinglera ainsi le plus new wave « Dreaming » et l’excellent « Parisian ». Cette basse ronde et pulsante, ces sonorités de gratte tintinnabulantes et ces harmonies vocales vaporeuses, enivrantes, rappellent même les Charlatans…

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Enter Shikari

A Kiss For The Whole World

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Fondé en 2003, Enter Shikari est issu du Hertfordshire (NDR : c’est un comté sis au nord de Londres). Il compte sept albums studio à son actif. Sa musique mêle post-hardcore, punk, nu-metal, rave, electronicore, drum&bass et prog rock. Il y a trois ans, en plein confinement lié à la COVID-19, la sortie de « Nothing Is True & Everything Is Possible » confirmait son envie d’injecter davantage de pop dans sa musique, tout en conservant ses vieilles références, comme celle transmise par The Prodigy. Sur ce nouvel elpee, le quatuor explore une même veine, bien que le ton soit apparemment plus allègre.

Rien que le morceau éponyme qui ouvre l’opus démontre qu’Enter Shikari continue à mélanger les couleurs improbables dans sa musique. Amorcé par une intervention de trompette et traversé par un ukulélé, il s’achève au cœur d’une forêt peuplée d'oiseaux. Mis en forme, comme le précédent LP, par son leader/chanteur/multi instrumentiste, le son a gagné en épaisseur, explosant à plusieurs reprises pour immerger totalement le mélomane dans le délire musical de son créateur.

Suivant un même rituel, « A Kiss For The Whole World » adresse de nombreux clins d'œil à ses précédents long playings. « It Hurts », le second single sorti après « (Pls) Set Me On Fire », inocule une pointe de techno à des sonorités pop sur des textes chargés de réconfort et de d’optimisme.

« Leap Into The Lightning » est tramé sur un riff de guitare ténébreux, puis s’embrase au contact d’un synthé vintage. Interlude parsemé d’instants bruitistes, « Feed Yøur Søul » émarge au drum&bass.

La forme orchestrale développée sur le long playing précédent réapparaît sur « Dead Wood », mêlant violons et synthétiseurs, embrassant alors une dimension épique à la Muse...

Enchaînant des effets électroniques, mêlés à de gros riffs de guitare peu subtils, « Jailbreak » invite à s'interroger sur le monde qui l'entoure et en particulier sur ses propres convictions, comme pour contrecarrer les effets néfastes des infos (intox ?) propagées par les réseaux sociaux. « Bloodshot », qui bénéficie d’une superbe vidéo (voir ici), est découpé en deux volets. L’expression sonore s’y révèle nettement plus sombre et menaçante.

Et on retrouve à nouveau des références à l’album précédent tout au long de « Giant Pacific Octopus » mais également du rap et du drum&bass, un titre qui se distingue par le refrain le plus percutant de cet LP.

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Chris Murphy

Two Rivers Crossing

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D’origine italo-irlandandaise, Chris Murphy a vécu, travaillé et étudié à New York, Boston et Seattle, avant de s’établir à Los Angeles, en Californie, où il vit toujours. Depuis plus de 25 ans, il enchaîne les projets et les collaborations. Ce compositeur/multi-instrumentiste et surtout, violoniste, a gravé plus 16 elpees solos et plus de 20 albums collaboratifs.

Tout au long de « Two Rivers Crossing », un opus découpé en 6 pistes, armé tout simplement de son instrument de prédilection, il nous invite à vivre un périple au cœur de l’Amérique de Tom Sawyer.

Si les lignes de violon se superposent élégamment, il faut reconnaître que l’ensemble manque parfois de relief. Bref, si son folk/americana s’écoute avec plaisir, c’est sans doute dans les ‘saloons’ des Etats du Mississipi ou du Tennessee qu’il serait le plus à même de donner la pleine mesure de son potentiel…

 

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